Avec le regret de n'avoir pu être là pour l'ouverture, je répète tout
le plaisir musical, le bonheur que j'ai eu de cette belle clôture du Festival Piano en fleurs. Dans
un pli des pentes ardues de Marseille, un doux repli du manteau rocheux
de la Vierge de la Garde, dans le coude accueillant de cette chapelle,
mêlant dans un timide creux, aux rides de la pierre, le rire d'une
fleur, sous le dais léger de cet arbre, le piano semblait un grand
oiseau vraiment posé sur toutes les fleurs semées même dans les vêtements des
organisateurs et jusqu'au cahier fleuri de la maîtresse des lieux. Toute
l'élégance stylistique, et physique, de Vittorio, dignité de la
musique, puis son sourire bon enfant, et salut avec sa délicieuse petite
Chiara, tout ce qu'on peut aimer : beauté de la musique servie
respectueusement, rapides gammes minutieuses comme un effeuille des
pétales précieux et précis, présence d'enfants joyeux et sages, climat
convivial, amical, familial. En somme, estival festival, au beau et bon sens du
mot : la fête. Merci! Et Claude Freissinier, sans façons, rangeant chaises et pliant
bagages, attentif et souriant comme toujours.
Dimanche 1er août 2021
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