FAUST
(1859)
Opéra en cinq actes
Livret de Jules
Barbier et Michel Carré
d’après Faust, eine Tragödie (1808)
de
Johann Wolfgang von Goethe
Musique de Charles Gounod
Opéra de Marseille, 13 février 2019
À
reprise d’une production, reprise d’une introduction sur une œuvre qui ne bouge
pas, même remuée des remous qui accueillirent à Avignon cette mise en scène de
Nadine Duffaut, certes, dérangeante, hésitant entre symbolisme et réalisme, mais
jamais indifférente. À Marseille, au rôle de Wagner près, c’est la distribution
qui est renouvelée.
I. L’œuvre
Diables d’hommes
Sur l’homme vendant
son âme au diable contre l’amour d’une jeune femme, l’Espagne connaissait déjà
quelques pièces de théâtre, El esclavo del
demonio (1612), ‘L’esclave du démon’, de Mira de Amescua et, entre autres plus tardives, El mágico prodigioso, ‘La
magicien prodigieux’ (1637)[1] de Pedro Calderón de la Barca,
inspirée de la légende des saints
Cyprien et Justine, martyrs d’Antioche,
IIIe siècle :
pour l’amour de la jeune chrétienne, le jeune savant païen, qui s’interrogeait
sur le pouvoir absolu d’un Dieu unique contre la pluralité dissolue du panthéon
des dieux antiques, signe un pacte avec le Diable. C’est aux écrivains
allemands du Sturm und Drang,
dont Herder, Schiller et Goethe, férus de culture espagnole antidote au
classicisme français, que l’on doit le renouveau de l’intérêt pour la poésie du
Siècle d’Or espagnol (Gœthe en adaptera des poèmes) et son théâtre, dont
s’abreuvera aussi Hugo.
Il est probable que Gœthe
y ait puisé, pour sa fameuse tragédie, l’enjeu de la femme dans le pacte avec
le diable, étant absente dans le livre source, Historia von Dr. Johann
Fausten dem weitbeschreyten Zauberer und Schwarzkünstler…, couramment appelé Faustbuch, ‘le Livre de
Faust’, paru à Francfort en 1587. Ce
recueil populaire s’inspirait des légendes ténébreuses entourant le réel
Docteur Johann Georg Faust (1480-1540), alchimiste
allemand, astrologue, astrologue, nécroman, c’est-à-dire magicien. Un Musée lui est consacré à Knittlingen,
sa ville natale.
La science
rationnelle moderne, n’était pas encore sortie de la gangue des sciences
occultes dans lesquelles, astrologue et astronome confondus, dans les secrets
encore incompréhensibles, on voit souvent, par crainte et superstition, la
main, la griffe du diable. Ainsi, la mort du savant Docteur Faust en 1540, dans
une explosion due sans doute à ses recherches chimiques ou alchimiques, passera
pour le résultat de ses expériences diaboliques, du pacte qu’il aurait passé
avec le Diable, signé de son sang, pour retrouver la jeunesse sinon l’amour.[2]
Ce livre, qui sera
aussi traduit avec succès en français en 1598, sera adapté, d’après la
traduction anglaise, par Christopher Marlowe dans sa pièce La Tragique Histoire du Docteur Faust
(1604) et, donc, deux siècle après, pa Johann Wolfgang von Gœthe dans son
premier Faust (1808), qui fixera dans
l’imagerie romantique, la touchante figure de Marguerite au rouet :
séduite, enceinte, abandonnée, matricide, infanticide enfin : condamnée à mort,
et refusant d’être sauvée avec la complicité de Méphistophélès, pour le salut
de son âme. Son contemporain,
Gotthold Ephaim, avait
aussi commencé, sans l’achever, une pièce sur Faust en 1759.
Berlioz avait
représenté à Paris, sans guère de succès, en 1846, La Damnation de Faust [3]d’après la célèbre pièce de Goethe traduite en 1828 par
Gérard de Nerval : « Pour la ‘Chanson du rat’, il n’y avait pas un chat dans la
salle », constatera cruellement Rossini. Ruiné, Berlioz s’exile. Gounod
sera plus heureux. Hanté par le thème, gratifié du bon livret que lui écrivit
Jules Barbier, la contribution de Michel Carré, auteur d'un drame intitulé Faust et Marguerite, se limitant à
l'air du Roi de Thulé et à la ronde du veau d'or, deux beaux textes, il est
vrai. Après des remaniements, l’opéra triompha en 1859, et rivalise en popularité
dans le monde avec la Carmen de Bizet.
II. Réalisation
Vaste demeure dévastée de
l’hiver d’une vie à vau-l’eau : vanité des vœux, des rêves du savoir, des
souvenirs évanouis à l’heure des bilans, des faillites, quand les regrets
remplacent les projets. Vautré, avachi sur un immense prie-Dieu, un lit, dont
la traverse est une croix, qui se multiplie en ombres, le vieux Docteur Faust
se lamente avant d’être relayé par le jeune, vivifié par le pacte de sang ou
transfusion sanguine, salvateur élixir de jouvence, dont le garrot élastique
devient, comme un crachat, lance-pierre offensif d’un chenapan Méphisto contre
une effigie christique.
Efficace
scénographie unique d’Emmanuelle Favre dans des clair-obscur, au
sens précis du terme, mélange de lumière et d’ombre à la Rembrandt, virant
parfois aux contrastes rasants caravagesques (lumières de Philippe
Grosperrin), qui arracheront à la pénombre les têtes d’une foule de
spectres goyesques, cauchemar plein de choses inconnues, funèbre carnaval
émergeant, surgissant des trappes, sinon des enfers, des arrière-fonds, des
bas-fonds de l’âme sans doute, comme un retour du refoulé. Surplombant la
scène, théâtre dans le théâtre, une autre scène ou tableau : un Christ de
profil au regard douloureux sur ce monde, témoin apparemment aussi impuissant
que le vieux Faust omniprésent rêvant ou revoyant sa vie au moment de sa mort, apparaissant
ponctuellement dans le cadre, ainsi que divers personnages, dont le théâtral Méphistophélès.
Rêve ou mirage, Marguerite est projetée en immense portrait.
Plafond effondré, tout est
terreux, ruineux, grisâtre, brunâtre, ainsi que les costumes (Gérard Audier) ;
le seul éclat sera celui de Marguerite, toute fraîche en robe vichy bleu à la
Brigitte Bardot des années 60, apparemment seule vivante dans ce monde
fantomatique, escortée de Dame Marthe, plus rieuse que pieuse, impérieuse, en
austère tailleur noir. Une marionnette géante descendant des cintres de la
manipulation diabolique symbolise la jeune fille. Le Faust jeune, aura l’éclat
d’une chemise blanche sur ses jeans et Méphisto, en blouson de cuir, arbore des
souliers rouges et non des pieds de bouc comme signe de son origine, comme le
coffre et non coffret des bijoux, dont on s’étonne que Gretchen, Margot, ne
l’ait pas vu du premier coup d’œil tant il accapare abusivement l’espace et la
vue. Pas de rouet mais un nécessaire de couture de jeune fille de ce temps,
pliée aux travaux de ménage et d’aiguille. Jolie trouvaille, le bracelet dont
se pare la jeune fille est vraiment « une main qui sur [son] bras se
pose », surgie magiquement de la marionnette diabolique. C’est la poupée
mécanique, menaçante, de l’univers fantastique des Contes romantiques
d’Hoffmann par la manipulation du Diable.
Sur les murs lépreux, des
projections de vagues fleurs —pas forcément heureuses déjà à Avignon, et encore
moins dans le vaste plateau marseillais qui les dilue—figurent un
invraisemblable jardin et l’invisible bouquet d’un jeune Siebel masculin
éclopé, expliquant sans doute sa réforme, il ne part pas à l’armée ; plus
dramatiquement parlantes, celles d’actualités cinématographiques de nébuleux
soldats coloniaux du retour des troupes qui (dé)chanteront une gloire
discutable des aïeux dont la mise en scène de Nadine Duffaut, loin
de donner dans le cliché de la guerre jolie, montre la vérité, les blessés, les
estropiés, les gueules cassées, les morts : sous le regard du Christ
semblant regarder de biais et non de front le monde, sous l’écrasante croix, on
se pose inévitablement la question de ce « Dieu bon » que priera
Marguerite à la fin qui permet cet enfer sur terre, autorise
finalement ce Démon tout puissant, encore que terrassé parfois comme un vampire
par l’ombre ou la lumière de la croix qui le crucifie. Sous le détail,
décoratif en apparence, on retrouve l’humanité inquiète, militante et non
militaire, de Nadine Duffaut.
En somme, refusant le faste
facile, néfaste souvent au drame, la mise en scène propose une lecture nouvelle
de cette tragédie, parlant plus à l’esprit que séduisant les yeux.
III.
Interprétation
D’emblée, on est capté par le
rythme, sans concession aux « numéros » que le public attend pour
applaudir, qu’impose Lawrence Foster
à la partition. On a la sensation de redécouvrir cette œuvre usée de trop d’usage
et d’habitudes paresseuses : une rigueur diabolique qui gomme les
émollients clichés romantiques et, malgré les parenthèses obligées d’amour et
de rêve du jardin, depuis le début, tout semble courir, concourir, dans la
fièvre, à la course finale à l’abîme au galop haletant méphistophélique. Une
conception globale perceptible malgré la longueur de l’œuvre. Et tout cela sans
rien sacrifier au détail. Dans la « Sérénade » de Méphistophélès, on
croit entendre les rires, les railleries des instruments qui nous font soupçonner
que Gounod n’ignorait pas le persiflage instrumental du « Catalogue »
de Leporello dans le Don Giovanni de
Mozart dont son amie Pauline Viardot avait sans doute pu lui passer la
partition qu’elle avait achetée. En tous les cas, on sent, dans cette
interprétation magistrale toute la finesse mozartienne loin des pesanteurs orchestrales
à la mode romanticoïde. La scène de l’église est angoissante avec cet orgue
lointain et menaçant (Frédéric Isoletta)
dont les vagues ondes semblent avancer pour engloutir Marguerite.
Les chœurs (Emmanuel Trenque), peut-être déshumanisés par les masques, trouvent
alors leur pleine humanité par la musique et ils sont saisissants : les
reproches à leur héros Valentin incapable de pardonner en mourant à sa sœur sont
bouleversants d’une vérité morale, humaine et religieuse, qui dépasse leur apparence
spectrale.
À certains moments de liesse
populaire ou sensuelle, entre ciel et terre, trois acrobates semblent défier la
pesanteur d’ici-bas.
Le
baryton Philippe Ermelier qui figurait dans la production d’Avignon,
confirme avec bonheur ce que j’en disais : c’est un solide Wagner de
taverne digne compagnon sinon d’embauche guerrière, de bamboche, de débauche de
bière ou vin qui hésitera moins entre les deux boissons qu’il ne les alternera.
Originalité de cette mise en scène, le pénible aujourd’hui rôle travesti de
Siébel, dévolu à un mezzo léger, est rendu à sa vérité théâtrale de jeune homme
amoureux : Kévin Amiel bien
qu’affublé d’une prothèse d’éclopé —sans doute blessure de quelque aventure
militaire qui montre que la guerre est bien contre toute éthique et esthétique,
contre la morale, la bonté, la beauté. Il est jeune, touchant, voix ronde de
ténor de toutes les tendresses et délicatesses du cœur et il incarne, dans une
vérité immédiate et sensible, l’amour désintéressé, la compréhension, la compassion
humaine et chrétienne envers la Marguerite rejetée par la communauté.
Élément
de comédie, d’opéra-bouffe, Dame Marthe, savoureuse, voluptueuse, veuve vite
joyeuse, sous l’uniforme trop étroit de la duègne austère, vite maquerelle,
faisant couple, sinon accouplée au fuyant Méphisto qui ne succombe pas à la
tentation, tenté sans doute par d’autres types d’amours comme semble le
suggérer le pluri-sexe Walpurgis, est campée avec une vivacité aiguë par la piquante
mezzo Jeanne-Marie Lévy.
Le
baryton Étienne Dupuis, a tout l’héroïsme
de Valentin, voix aussi large et généreuse qu’il le sera peu pour sa sœur, par
ailleurs très expressif, effrayant et sans compassion en maudissant Marguerite
comme le fera Méphisto.
Celui-ci, c’est Nicolas Courjal : il mène le bal, et danse, se dandine même au
son de ce transistor dont il tente, par la magie révolutionnaire de l’appareil,
de tenter le vieux Faust dont les élucubrations de toute une vie n’auront pas
suffi à créer ou imaginer cette merveille, ce miracle technologique. Il est un
sacré diable facétieux, espiègle, qui épingle les ridicules de certains, diablement
sûr de lui, sauf des faiblesses à la Croix, jouant des mains et des doigts
comme on aspergerait les dévots d’une eau bénite, maudite plutôt, infernale. La
tessiture est tendue, surtout dans le « Veau d’or » mais il s’en tire
avec aisance, retrouvant des creux de graves infernaux à sa mesure. En moine
blanc, dans la remarquable scène de l’église contre Marguerite, plus de
plaisanterie : c’est le Démon dans une atroce volonté de destruction de la
frêle jeune femme.
Celle-ci est incarnée par Nicole Car : elle a une saine
vitalité, un sourire rayonnant, un regard solaire, qu’on imagine mal en général
pour la fragile héroïne romantique des froideurs nordiques mêmes réchauffées
par un Diable mutin. Ses exclamations de joie « Ah, je ris… », elle
ne les donne pas en fines notes piquées de la glotte, toujours dangereuses pour
l’organe, mais d’une voix large moins de jeune fille que de femme prête, sinon
à croquer les diamants, à dévorer la vie qu’elle découvre avec enthousiasme. Cette
solidité prend un sens tragique dans la scène grandiose de l’église où elle
affronte le démon dans l’ombre, opposant la force de sa foi à la puissance
infernale et sa prière qui clôt l’épisode est déjà la victoire qui annonce
celle de son hymne final : « Anges pures, anges radieux… »
Marguerite accouche
Autre signe de l’humanisme réaliste
de Nadine Duffaut, on voit Marguerite enceinte, ce qui est dissimulé toujours, à
peine dit par de plus pudiques que pieuses allusions : mais c’est la
réalité de son drame. Des spectateurs se sont offusqués de la voir accoucher,
aidée par la compassionnelle Marthe, après la malédiction du frère. Mais cet
enfant qu’elle noiera, qui lui vaudra sa condamnation à mort, occultée ici
celle de sa mère, semble être parti avec l’eau du bain de la pudibonderie qui,
pour oraison funèbre, ne lui concède qu’une rapide phrase de Faust, alors que c’est
le cœur de la banale et triviale tragédie de la fille séduite et abandonnée.
Deux Faust
L’un des problèmes du théâtre, c’est sans doute la présentation d’un
personnage à deux âges de sa vie, doublé ici par la difficulté que la
métamorphose se fait à vue. Loin de grimer et de dégrimer ostensiblement le
vieil héros prêt à se faire une injection mortelle de drogue et piqué sans
doute à l’élixir de vie par Méphisto de ce même sang de la signature du pacte
infernal, Nadine Duffaut a opté pour deux Faust, le vieux, c’est Jean-Pierre Furlan, dont la voix toujours juvénile anticipe sur sa
nouvelle jeunesse infernale. Il est émouvant dans ses regrets et adieu à la
vie, Faust encore sans faute, qui restera sur scène en témoin accablé de son pacte
fautif sous le regard d’un Christ douloureux, sous l’ombre portée de la
croix, poids de son péché, éternel stigmate de sa damnation, ou rédemption par
ce regard qui semble le hanter dans ce théâtre des ombres du monde. C’est sûrement
l’une des réussites de cette audacieuse mise en scène : ce regard
rétrospectif à la fin de la vie, à l’heure cruellement lucide des bilans. Et
soudain, sans solution de continuité, c’est le jeune Faust qui surgit, insolent
et insultant de jeunesse moins physique que vocale, encore qu’un peu empêtré
dans sa corpulence mal fagotée dans un blouson de teenager d’un joyeux luron
avide de rattraper le temps perdu, à corps perdu. Dans ce sens, on comprend, en contrepoint physique maillée,
émaillée de ces acrobates du plus bel effet graphique, perchés sur la croix du
prie-Dieu devenu lit de débauche multi-libertine pour un heureux Faust repu
plus qu’en repos.
La voix de Jean-François Borras est ronde, onctueuse, souple, d’une égale
qualité dans tous ses registres, suavement triomphante dans l’aigu dès l’effet
méphistophélique non méphitique mais bénéfique de Méphisto. Et voilà notre vieillard savant, oublieux
des grands mystères du monde qui faisaient sa sublime ambition, qui chante,
tout guilleret, un couplet digne d’un épicurien et contemporain bourgeois
d’Offenbach, Brésilien ou Baron, qui borne, ou au contraire chante une
insatiable ambition très Second Empire, « s’en fourrer jusque-là »,
avide de plaisirs terrestres et non plus spirituels ou intellectuels :
À moi, les plaisirs,
Les jeunes maîtresses,
À moi leurs caresses […]
Et la folle orgie
Du cœur et des sens.
Un Faust bourgeois
plus physique que métaphysique.
[1] J’ai adapté cette pièce sous le titre de Faust
vainqueur ou le procès de Dieu à la demande du metteur en scène Adán
Sandoval.
[2] Sur les divers Faust, je renvoie à mon livre Figurations
de l’infini. L’âge baroque européen, Prix de la prose et de l’essai 2000,
le Seuil, 1999, « De Dieu le Père au Père-Dieu », « La fin des
thaumaturges », p.389-399.
[3] Berlioz ne devait pas ignorer la pièce de Calderón,
si admiré par Wagner qui dit, dans une lettre à Liszt, qu’il le lit pour
maintenir l’inspiration de son Tristan. En tous les cas,
l’invocation à la nature de son Faust est très proche de la tirade lyrique de
Cyprien découvrant sa puissance diabolique dans Le Magicien prodigieux. Cf
mon livre, Figurations de l’infini, op. cit. , p. 398.
Faust de Gounod,
Opéra de
Marseille
Coproduction Opéra
Grand Avignon / Opéra de Marseille / Opéra de Massy / Opéra Théâtre Metz
Métropole / Opéra de Nice / Opéra de Reims
10, 13, 16, 19, 21 février 2019
Direction
musicale : Lawrence FOSTER
Mise en scène: Nadine DUFFAUT
Décors : Emmanuelle FAVRE
Costumes : Gérard AUDIER
Lumières : Philippe GROSPERRIN
Mise en scène: Nadine DUFFAUT
Décors : Emmanuelle FAVRE
Costumes : Gérard AUDIER
Lumières : Philippe GROSPERRIN
Faust : Jean-François BORRAS
Vieux Faust : Jean-Pierre FURLAN
Méphistophélès : Nicolas COURJAL
Valentin : Étienne DUPUIS
Wagner : Philippe ERMELIER
Siebel : Kévin AMIEL
Vieux Faust : Jean-Pierre FURLAN
Méphistophélès : Nicolas COURJAL
Valentin : Étienne DUPUIS
Wagner : Philippe ERMELIER
Siebel : Kévin AMIEL
Photos Christian Dresse
1. Les deux Faust ;
2. Méphisto ;
3. Marguerite cousant ;
4. Marguerite et Faust ;
5. Faust assailli de ses fantômes ;
6. Marguerite et Dame Marthe devant le coffre à bijoux ;
7. Siebel et Marguerite enceinte ;
8. Mort de Valentin ;
9. Combat e Marguerite contre le Démon.
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