GUILLAUME TELL
Opéra en 4 actes
Musique de Gioacchino
Rossini
Livret de Victor-Joseph Etienne de
Jouy et Hyppolyte-Louis-Florent Bis
Création : Paris, 1829
Création : Paris, 1829
d’après la tragédie Wilhelm
Tell (1804)
de Johann Christoph Friedrich Schiller
Chorégies d'Orange
12 juillet 2019
…C’est ce qu’on s’est
bien gardé de dire par prudence, malgré Lamartine et son rêve de temps
suspendu, à ce Guillaume Tell, dont
l’excessive longueur, malgré les coupures, furent les pépins de la fatale pomme
de l’homme à l’arbalète. Rossini dont on connaît l’humour et le sens de
l’autodérision, ironisait lui-même sur la longueur de son opéra : on ne
lui fera pas l’injure de le contredire.
Longueurs
On est heureux de
retrouver cette œuvre rare sur les scènes d’un musicien que son élégante
légèreté fait passer à tort pour léger, le succès d’une poignée d’opéras-bouffes
(cinq indiscutables réussites sur quatorze œuvres drôles) occultant une
production totale de trente-huit opus, où dominent largement les drames, les opéras
serias dans la tradition du bel canto baroque. Mais, justement, si les
reprises, les répétitions, qui allongent démesurément les opéras baroques se
justifient esthétiquement par l’aria da
capo, dont le retour orné par l’interprète fait musicalement toute la volupté
inventive, ce n’est plus forcément le cas dans ce type d’ouvrage annonciateur
d’un autre genre de déclamation lyrique, où la reprise rhétorique immuable avec
cabalette et chœur n’apporte guère à
la musique, et rien à l’action, la freinant considérablement. Sans doute
pouvait-on raboter encore un peu, usage courant à l’époque bien pratiqué par
Rossini lui-même. Mais, notre temps, souvent ignorant de l’autre, voue un
respect sacré à l’intangibilité de textes, les figeant dans un marbre mortel à
la souple matière d’un art vivant : la sacralisation de la lettre sacrifie
l’esprit qui y présidait.
Bref, on ne jouera pas
non plus l’hypocrisie diplomatique ou courtisane, trop longtemps assis, malgré
les coussins, sur la rudesse plus spartiate que romaine des gradins
impitoyables de pierre du théâtre antique, de s’écrier et d’écrire —après coup—
après les plaintes murmurées de bouche à oreille, qu’on a été longuement heureux
de la soirée : l’enthousiasme final du public peut être aussi un
soulagement de la fin, et s’adresse aux admirables interprètes qui le
justifient hautement, qu’on peut applaudir à deux mains. Un théâtre plein, mais
pour une seule soirée, n’est pas non plus un argument pour parler de succès,
encore que le mérite d’un spectacle ne se mesure pas au nombre de spectateurs, critère
d’une grégarisation démagogique. Non, c’était bien et bon de revoir l’homme à
la pomme, au risque, inévitable, de quelques pépins.
Belle musique pour drame raté
Narration plus qu’action
On ne se donnera pas le
ridicule de jouer au perroquet, savant d’emprunt, en répétant les beautés musicales de l’ouvrage qu’analyse
magistralement Berlioz, par ailleurs ès maître en longueurs et langueurs,
souvent sublimes : on lira ses remarques passionnantes dans le beau livre
programme de la soirée, et rappelons, pour ceux qui ont besoin de cautions
rassurantes, les éloges de Wagner, qui fait rarement court.
Les opéras longs
abondent mais le temps y semble moins dur et moins durer quand la trame
musicale en exalte le drame, soutenant la tension et l’attention. Ce n’est pas
exactement le cas avec Guillaume Tell.
Dès la magnifique ouverture bien connue, c’est une symphonie pastorale, alpestre, avec voix soliste et chœurs plus
qu’une tragédie dont les péripéties en actes, en action, nourriraient le suspense
haletant : le poétique et pacifique ranz des
vaches pastoral ayant le pas ici, sans passer outre, sans l’affronter, s’y
confronter, sur le cor, la corne guerrière épique toujours lointaine, en
coulisses : pas de corps à corps, ni
taureau pris par les cornes, front à front du conflit ; le choc face à face entre le héros Guillaume et son
ennemi Gessler est toujours trop différé pour soutenir l’intérêt dramatique.
Bref —ou long—c’est le méchant qu’on attend, jusque-là aussi invisible que
l’Arlésienne de Bizet.
C’est sans doute là où,
dramaturgiquement, le bât blesse, ou plutôt, ne blesse pas. Dans son discours
de 1784 Was kann eine gute stehende Schaubühne eigentlich wirken ? (‘Quel
peut être l’effet d’un bon théâtre ?’)
Schiller, partisan d’un théâtre moralisateur pour révoquer la critique de
Platon et rétorquer à la condamnation, pour immoralité, du prude Suisse
Rousseau, tout féru de tragédie grecque et de classicisme français, Schiller
donc, respecte les « lois de la bienséance » qui évacuent tout acte
violent de la scène, le renvoie en coulisses, les spectateurs et acteurs n’en
ayant qu’un récit et non un acte. Or, le narratif, est contraire de l’action,
dont il freine la dynamique et la dynamite des explosions des antagonismes.
Ainsi, au milieu de la
trop longue célébration des trois mariages, Leuthold surgit à la fin, narrant
la mort qu’il a infligée à l’Autrichien violeur de sa fille : parole
contre acte en coulisses. Quand apparaît son poursuivant Rodolphe, il a déjà
disparu et, avec lui, l’affrontement. À la fin de l’acte II, c’est encore un
récit qui narre la mort de Melchtal. Ce n’est qu’au bout de près de trois
actes, au milieu du IIIe, qu’apparaît enfin le méchant, Gessler, qui
n’a que sa méchanceté perverse en infligeant à Guillaume l’épreuve du tir à la
pomme sur la tête du fils, pour imposer sa noirceur absolue en une seule scène,
la seule vraiment dramatique de l’œuvre, encore que trop abrégée, pour le coup,
par rapport à la montée progressive de la tension dramatique de la pièce
originelle. Le dernier acte n’est qu’un précipité d’actions racontées, dont la
mort de Gessler, même visualisée ici par son cadavre.
Réalisation
et interprétation
Comme c’est devenu une habitude, pour ne
pas encombrer l’immense plateau, des décors réduits au minimum (plaque tournante,
chaises, estrade, cuirassé, étendards et blasons d’Éric Chevalier dans des lumières ténébreuses de Laurent
Castaingt), des vidéos (Arnaud
Pottier et Etienne Guiol),
projetées sur l’écran du mur en tiennent lieu : d’abord une carte de
l’Helvétie, des cantons, qu’un zoom plongeant matérialise en montagnes, puis
forêts et lacs. On n’en peut dire grand chose : belles peut-être perçues
frontalement à en juger par les photos, mais, du rang latéral de la critique, elles
sont d’un flou plus impressionniste qu’impressionnant. Seule, pierre contre
pierre d’un pouvoir érigé, la place, forte, du pouvoir, bien perçue en angles
nets et durs avec ses aigles faussement impériales d’un empire autrichien qui
n’existait pas alors.
Empire
autrichien, nationalisme ?
En effet, l’Empire autrichien (Kaisertum
Österreich) n’a existé, nominalement et officiellement, que de 1804
à 1867, confondu avec le médiéval Saint-Empire
romain germanique, fédération politique de principautés, d’états
indépendants d’Europe centrale et occidentale, principalement de Germanie et
d’Italie (mais, relevant de la Bourgogne, la principauté d’Orange en faisait
partie et la Suisse aussi). C’était une volonté de continuer l’empire
carolingien de Charlemagne, lui-même à prétention de prolonger l’empire romain,
devenu catholique, par définition du nom à vocation universelle. L’Empereur
était élu par des princes électeurs. Il est vrai que les Habsbourg en
accaparent la couronne au XVIe siècle : François Ier,
candidat, échouera à se faire élire face à Charles I d’Espagne, devenu Charles
Quint d’Allemagne. Après le sacre de Napoléon Ier en 1804, le
dernier empereur romain germanique, François II, dissout l’Empire en 1806 et se
proclame empereur d’Autriche.
Mauvaise image des empires, c’est sûr, surtout
en 1829 après l’impérialisme napoléonien qui fait éclore les malheureux
nationalismes du XIXe siècle que le XXe a payé cher et
qui menacent encore. Mais l’honnêteté historique oblige à dire que l’on doit à
l’Empire romain la seule longue période de paix, la pax romana, du premier au second siècle de notre ère, que l’Europe n’a
retrouvée qu’avec son union, dépassant ses frontières, depuis 1957. C’est dire si l’idéologie nationaliste
est à manier avec prudence aujourd’hui. Exclusif, enclos dans ses frontières et
la haine des autres, le nationalisme est à distinguer du sentiment patriotique,
amour inclusif des siens qui ne rejette pas les autres. Dans l’œuvre, on voit
bien que c’est l’amour, comme dans Roméo et Juliette, incarné par Arnold et
Mathilde, qui permet ce pacifique dépassement de la haine nationaliste pour
aller vers l’Autre.
Jean-Louis Grinda prend l’ouvrage dans sa littéralité,
la lutte d’un peuple pour la liberté contre ses suzerains comtes Habsbourg, l’alliance
entre les cantons d’Uri, Nidwald et Schwitz, qui donnera son nom à la Suisse à
laquelle le Serment de Grütli de
1291 donne naissance et conscience. Ce n’est
pas traité au niveau d’une réflexion politique par ailleurs bien difficile à
matérialiser, il faut le reconnaître, le simplisme des personnages en noir ou
blanc, sauf le couple amoureux n’y contribuant guère.
Il a sans doute assez de la gageure, du défi que de mettre en
scène et place en ce lieu démesuré cette œuvre plus statique que dynamique.
Elle est nourrie en foule de chœurs redoublés de l'Opéra de Monte-Carlo et
du Capitole de Toulouse (et l’on saluera
la coordination chorale de Stefano
Visconti). S’ajoute avec bonheur le Ballet de l'Opéra Grand Avignon : entre les chanteurs choristes et les
danseurs, il y a une belle osmose grâce à la chorégraphie d’Eugénie Andrin qui
donne l’illusion que tout le monde chante et que tous dansent. C’est d’un très
bel effet : la nuée d’enfants, tendre envol d’oiseaux fragiles, ajoute sa
grâce aux réjouissances adultes. Dans l’acte III, la scène antithétique de
foule et de massacre, avec viol et violence sur des jeunes filles symbolisant
la Suisse, en est un sombre rappel. C’est finalement cette pulsation
chorégraphique bien conçue qui donne au spectacle un dynamisme que le drame
n’en pas en soi.
Belles images aussi, l’apparition de rêve d’Annick Massis, amazone bleu sombre sur
cheval blanc ; le cercle tournant, les chaises vides devenant prie-Dieu
pour le magnifique trio de ferventes voix féminines, Mathilde, Hedwidge et
Jemmy, puis occupées par la vague de femmes, fatales victimes de la fureur des
hommes.
Aidé par son fils, Guillaume
Tell labourant à la force de son dos son lopin de terre, est désigné sans doute
comme un nouveau Cincinnatus n’abandonnant son champ que pour sauver la patrie et
y revenant humblement sitôt l’exploit accompli. L’image naïve de la petite
fille semant à la fin le sillon tracé au début par le petit garçon ne messied
pas à cette idylle, à cette pastorale d’un Schiller tourné vers l’Antique,
presque virgilienne par l’exaltation de la bergerie et de l’agriculture,
répondant aux Bucoliques et Georgiques de Virgile : il y manque,
par sa moindre proportion, l’épopée de l’Éneide
de la trilogie poétique répondant aux trois styles rhétoriques, moyen, bas et
sublime, qui seront le modèle du classicisme européen, encore que l’orage, la
convulsion de la nature relève de ce de dernier, pourtant glosé dans une
dissertation par le dramaturge allemand.
Dans l’académisme accablant
de déjà vu depuis cinquante ans du mélange d’époques, les solides costumes aux
teintes terriennes (Françoise Raybaud) traversent des âges
indéfinis : indémodables robes paysannes des femmes à difficile
assignation historique ; fils de Tell en jaquette XVIIIe siècle
et autres personnages vêtus de gilets et pèlerines à la mode du temps de
Schiller, Mathilde en belle tenue amazone à l’image viscontienne de Sissi,
soldats autrichiens en redingote et képis XIXe siècle sur une sorte
de cuirassé, (humoristique image d’une marine suisse ?) peut-être pour
assimiler la défaite des Autrichiens à la fin de l’Empire d’Autriche ? Il
faut reconnaître alors que ce n’est pas une vaine victoire de l’arbalète contre
des fusils !
Pas une faille dans la distribution où
dominent les voix sombres parmi les hommes mais, d’entrée, le ténor Cyrille Dubois en pêcheur
filet en main pour pêcher sa belle, nous berce d’une barcarolle dentelée de
douces vocalises, invitation amoureuse au voyage, pleine de grâce, qui sonne délicatement
comme un adieu ému de Rossini à une tessiture qu’il a chérie dans ses œuvres ;
baryton, Julien Véronèse, arrive, éperdu, perdu dans le drame qu’il
vient de vivre en père vengeur et campe et décampe un sonore Leuthold dont
l’angoisse est aussi palpable que l’arrogance de lame froide du ténor Philippe
Do en officier Rodolphe, l’exemple du parfait serviteur exécuteur, sans
état d’âme, de ses maîtres. Large voix un peu mouvante mais émouvante, basse, Philippe
Kahn est le parfait patriarche Melchtal, l’image de l’Ancien inventée par
Rousseau qui haïssait la jeunesse et pétri et pétrifié par la phase —sinon
vraie face— vertueuse de la Révolution française dans ses modèles antiques livresques
du vieillard soi-disant dépositaire de la Sagesse : bref, moralisateur et
radoteur. Autre basse, Nicolas Cavallier, avec toute son élégance,
cavalière littéralement, est malheureusement pour nous un épisodique Walter conspirateur.
Dernière et première basse, Nicolas Courjal, en méchant Gessler : sa
sombre voix souvent nuancée de tendresse, est ployée ici, employée, non sans
humour sans doute pour lui, à la noirceur intégrale d’un héros digne des palpitants romans
gothiques et sadiens, ondes sombres, inverses et adverses, du Siècle des Lumières. Seul personnage un
peu complexe, Arnold, est incarné par le ténor Celso Albelo qui passe par divers états affectifs, ami gêné
de son amour pour une Autrichienne, amant heureux puis déchiré, fils douloureux
et patriote indigné appelant aux armes, avec la même crédibilité vocale dans
des airs du meilleur Rossini qui vont de l’élégiaque aveu amoureux intimiste à
la vaillance du héros appelant à la révolte, beauté du timbre, sûreté des
aigus, pureté des nuances.
Côté dames, on est content d’applaudir,
dans le rôle travesti du fils Jemmy, la jeune Jodie Devos qui tire avec vivacité son épingle, son
carreau d’arbalète du jeu, avec une acuité autant scénique que vocale. Dans
le rôle de la mère et femme de Guillaume Tell, Nora Gubisch déploie le sombre miel
chaleureux et maternel de son timbre rond, large, aisé, qui, dans le trio déjà
cité des trois chanteuses priant, s’enroule autour de l’argent de la voix de l’enfant
et mêle sa douceur douloureuse à celui, onctueux, de lait tendre, d’une Annick
Massis qui niche toujours, comme je l’ai déjà dit, des rossignols dans son
gosier : air rêveur ou héroïque, c’est la même intelligence vocale, la même
miraculeuse technique qui se joue avec naturel des pièges redoutables du bel
canto rossinien, vaincus avec volupté, sans la moindre apparence d’effort, présence
noble, souveraine, poétisée par son entrée, surgie d’un rêve de la forêt, sur son beau
destrier, au sens précis du terme, mené de la main droite par son écuyer.
Dans le rôle-titre, le baryton Nicola Alaimo,
qu’à Marseille nous avions trouvé, en Rigoletto, dans son duo avec Gilda, un
peu routinier à l’italienne, mécanique, impose
ici avec évidence sa masse montagnarde, la santé alpestre de sa voix de roc,
digne écho des vallées, mythique héros de déjà stature toute
prête pour la statue de pierre mais, dans la scène terrible de devoir tirer un
carreau d'arbalète sur la pomme sadiquement posée par Gessler sur la tête de son fils, ce
personnage monolithique trouve des accents émouvants dans ses suppliques au
tyran qui brisent son imperturbable carapace, sa cuirasse caractérielle apparemment
invincible. On a déjà dit la beauté des chœurs dansants.
À la tête de l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, Gianluca Capuano mène ce vaste monde du plateau et de la fosse
d’une baguette souple et magistrale, certains lui reprochant d’accélérer
parfois, ce dont on ne lui en voudra pas. Le vent follet se levant et soulevant
les partitions malgré les rituelles épingles à linge en ce lieu, avec une
chaleur qui nécessitera plusieurs fois l’intervention efficace des secouristes
discrets pour évacuer des spectateurs victimes de malaise, on ne négligera pas,
à Orange, pour juger orchestre, chef et musiciens, ces détails capitaux qui
jaugent l’exécution humaine matérielle de la plus immatérielle des musiques. À cet égard,
on ne saurait trop saluer Paulin Reynard, inconfortablement agenouillé
devant le pupitre du chef durant tout ce long spectacle, pour assurer « la
tourne » de la partition malmenée par les caprices du vent.
Orange, Théâtre antique,
12 juillet 2019
Guillaume Tell de Gioacchino
Rossini
DIRECTION MUSICALE Gianluca Capuano
MISE EN SCÈNE Jean-Louis Grinda
DÉCORS Éric Chevalier
COSTUMES Françoise Raybaud
ECLAIRAGES Laurent Castaingt
CHORÉGRAPHIE Eugénie Andrin
VIDEOS Arnaud Pottier & Etienne Guiol
MISE EN SCÈNE Jean-Louis Grinda
DÉCORS Éric Chevalier
COSTUMES Françoise Raybaud
ECLAIRAGES Laurent Castaingt
CHORÉGRAPHIE Eugénie Andrin
VIDEOS Arnaud Pottier & Etienne Guiol
GUILLAUME TELL Nicola Alaimo
MATHILDE Annick Massis
ARNOLD Celso Albelo
JEMMY Jodie Devos
HEDWIDGE Nora Gubisch
WALTER FURST Nicolas Cavallier
GESSLER Nicolas Courjal
RUODI Cyrille Dubois
MELCHTAL Philippe Kahn
RODOLPHE Philippe Do
LEUTHOLD Julien Véronese
MATHILDE Annick Massis
ARNOLD Celso Albelo
JEMMY Jodie Devos
HEDWIDGE Nora Gubisch
WALTER FURST Nicolas Cavallier
GESSLER Nicolas Courjal
RUODI Cyrille Dubois
MELCHTAL Philippe Kahn
RODOLPHE Philippe Do
LEUTHOLD Julien Véronese
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Chœurs de l'Opéra de Monte-Carlo (Stefano Visconti) et du Théâtre du Capitole de Toulouse (Alfonso Caiani)
(Coordination chorale : Stefano Visconti)
Ballet de l'Opéra Grand Avignon (Éric Bélaud)
Chœurs de l'Opéra de Monte-Carlo (Stefano Visconti) et du Théâtre du Capitole de Toulouse (Alfonso Caiani)
(Coordination chorale : Stefano Visconti)
Ballet de l'Opéra Grand Avignon (Éric Bélaud)
I. Photos 1,2 et 7 : Bruno Abadie
1. Massis à cheval ; 2. Albelo, l'amoureux.
II. Photos
Philippe Gromelle
3. Guillaume et fils, labourant (Alaimo, Devos);
4. Walter (Cavallier) ;
5. Le cruek Gessler (Courjal);
6. L'épreuve e la pomme (Devos, Courjal);
7. Appel à la révolte de Guillaume (Alaimo);
8. Compassion e Mathilde fermant les yeux du tyran mort (Massis, Courjal);
9. Beauté et fureur de la nature.
Teaser du spectacle
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