LA TRAVIATA
(1853)
de Giuseppe Verdi,
livret de Francesco Maria Piave,
d’après La
Dame aux camélias (1852),
drame d’Alexandre Dumas fils
tiré de son roman éponyme (1848)
Production Opéra de Marseille
Mercredi 26 décembre
« Ô Dieu, mourir si
jeune… », s’écrie la malheureuse phtisique dans l’un de ses derniers
spasmes. La chance des morts, c’est qu’ils ne vieillissent pas. Palme de
martyre et privilège des Mozart, Schubert, fixés dans la jeunesse d’une œuvre
éternelle, tels James Dean, Marylin Monroe qu’une fin prématurée fixe dans
l’éternité de leur jeune beauté, ou même une Greta Garbo, admirable Marguerite
Gautier, qui sut rompre à temps le miroir par sa mort publique pour se
conserver éternellement belle dans la mémoire par la perfection de son image de
cinéma.
Une héroïne sans futur pour
une œuvre qui ne vieillit pas dans une réalisation déjà ancienne de Renée
Auphan, réalisée par Emma Martin, mais qui n’a pas pris une ride. L’Opéra de Marseille finissait et
commençait une année par le pathos de la pathologie romantique.
L’œuvre :
sources
Faut-il
encore raconter l’aventure de cette « Dévoyée », sortie de la bonne
voie, de cette Violetta Valéry verdienne tirée du roman autobiographique La
Dame aux camélias (1848) d’Alexandre Dumas fils? Il en fera un
mélodrame en 1851, qui touchera Verdi. Alexandre Dumas fils était l’amant de
cœur de la courtisane Marie Duplessis qui inspire le personnage de Marguerite
Gautier, maîtresse un temps de Liszt, morte à vingt-cinq ans de tuberculose. Le
jeune et alors pauvre Alexandre, offrira plus tard à Sarah Bernhardt, pour la
remercier d’avoir assuré le triomphe mondial de sa pièce qui fait sa richesse,
sa lettre de rupture avec celle qu’on appelait la Dame aux camélias,
dont il résume l’un des aspects cachés du drame vécu :
« Ma
chère Marie, je ne suis pas assez riche pour vous aimer comme je voudrais, ni
assez pauvre pour être aimé comme vous voudriez… »
Noble mais fausse rupture comme il y a
de fausses sorties au théâtre, puisque Armand Duval, dans le roman,
s’accommodera assez aisément du vieux duc, qui loue même la maison de campagne
qui abriteront ses amours non tarifées avec la courtisane amoureuse qui
l’embrasse triomphalement :
« Ah, mon cher, vous n’êtes pas
malheureux, c’est un millionnaire qui fait votre lit. »
Car le roman est d’une cruelle crudité
financière sans fard. C’est l’entremetteuse et profiteuse Prudence, cocotte sur
le retour, de ces amies « dont l’amitié va jusqu’à la servitude mais
jamais jusqu’au désintéressement », qui énonce longuement au jeune
amoureux idéaliste les exigences du train de vie fastueux d’une
courtisane : trois ou quatre amants sont au moins nécessaires pour en
entretenir une seule. Marguerite, fort cotée, en a deux officiels, le Comte G…
et le vieux Duc richissime pour subvenir à ses immenses besoins : l’amant
de cœur en est d’abord réduit à guetter qu’ils sortent de chez elle pour y
entrer la retrouver. Ce seront d’ailleurs les seuls à son enterrement.
Histoire
d’argent
La vénalité amoureuse, juste présente
dans l’opéra par la scène de jeu du second tableau de l’acte III, est thème
essentiel du roman, L’argent est le cœur de l’histoire d’amour. Le père de son
amant exige le sacrifice de la courtisane car il redoute que les amours
scandaleuses de son fils avec une poule de luxe ne compromettent le mariage de
sa fille dans une famille où on ne sait si la morale ou l’argent fait loi. On
y craint surtout que le fils prodigue ne dilapide l’héritage familial en cette
époque où le ministre Guizot venait de dicter aux bourgeois leur grande morale
: « Enrichissez-vous ! » Bourgeoisie triomphante, pudibonde côté
cour mais dépravée côté jardin, jardin même pas très intérieur, cultivé au
grand jour des nuits de débauche officielles avec des lionnes, des « horizontales »,
des hétaïres, des courtisanes affectées (et infectées) au plaisir masculin que
les messieurs bien dénient à leur femme légitime. Sans compter le menu fretin
inférieur des grisettes, des lorettes,
racoleuses de Notre-Dame-des-Lorettes.
En tous les
cas, ni l’amie Prudence, ni même Marguerite, ne cachent au jeune amant de cœur
la nécessité des amis de portefeuille : Marguerite dépense 100 000 fr
(de l’époque) par an, en a 30 000 de dettes ; le duc lui en octroie
annuellement 70 000 (somme qu’elle refuse honnêtement d’augmenter), et
l’on peut supposer que le comte G. pourvoie au reste, mais le compte n’y est
pas dans la fuite en avant des dépenses. Alors, le malheureux Armand avec ses
7 000 ou 8 000 fr de rente par an peut se rhabiller, pauvre et nu…Fière de
son plan campagnard, sa cure d’amour et d’air frais avec le jeune amant,
Marguerite fait financer la location de la maison de campagne par le duc,
refusant tout de même, par élégance morale, de lui faire assumer les frais du
séjour à l’auberge voisine d’Armand, qu’elle paie elle-même, pour préserver les
apparences et la dignité du vieil amant. Elle ne l’invite à demeure un certain
temps que parmi d’autres de ses amis, causant la rupture avec le duc qui s’en
scandalise en arrivant de manière inopinée au milieu d’un repas où il fait
figure de barbon grincheux trouble-fête.
Demi-monde fastueux
Alexandre
Dumas, digne fils de son géniteur, qui disait tout fier de son rejeton marchant
sur ses pas qu’il « usait les vieilles chaussures et les vieilles
maîtresses de son père », tous deux ayant la même « pointure »,
s’était fait une spécialité de scandale de la description du monde de la
galanterie parisienne. C’est sans doute à sa pièce Le Demi-Monde (1855)
que l’on doit le terme de demi-mondaine pour définir ces prostituées de haut
vol, pratiquement toutes issues du peuple mais que leur luxe et souvent leur
raffinement final feront arbitres des élégances, imposant même leur mode
aux femmes du monde les plus huppées, aux aristocrates, courtisanes anoblies
souvent par des mariages prestigieux.
Qu’on songe, pour
ne s’en tenir qu’aux strictement contemporaines, à Lola Montès,
l’Irlandaise fausse danseuse espagnole, sans doute amante, entre autres, des
Dumas père et fils, parcourant toute l’Europe, multipliant scandales et
mariages, bigame, séduisant Wagner, Liszt (contraint de fuir ses fureurs), des
princes, devenue comtesse de Lansfeld, entraînant à Munich émeutes, révolution
en 1848 et la chute de Louis 1er de Bavière, son amant protecteur,
contraint d’abdiquer, avant de finir, après avoir écumé les États-Unis et même
l’Australie d’une pièce à sa gloire, ruinée et confite en dévotion.
Sans allonger
la liste des horizontales finissant bien debout plus titrées que maltraitées
comme la pauvre Marguerite/Violetta, on croit rêver à lire la vie de la
Païva, de sa lointaine et misérable Russie, épousant et divorçant
d’aristocrates allemand, anglais, et gardant son nom du titre de marquise
portugaise qu’elle conserve après la ruine de cet autre malheureux époux. De
ses immenses et innombrables propriétés, on peut juger par le somptueux hôtel
particulier du 25 Champs-Élysées, aux grilles noires et dorées, dont Dumas père
disait sarcastiquement, lors de sa construction :
« C’est presque fini, il manque le trottoir ».
Demeure vite appelée par les rieurs non payeurs, jouant sur son
nom : « Qui paye y va ».
Même Napoléon III.
La chair est chère, dirait-on. Mais sûrement rentable, chacun y trouvant
son compte, en banque pour la courtisane entretenue, en prestige social,
précieuse monnaie d’échange pour l’homme dont le train de vie se mesure à celui
qu’il offre à sa maîtresse officielle, affichant par-là, pour les affaires
autres que d’amour, qu’il est solvable et fiable. D’où la surenchère avec les
concurrents, et le triomphe des amours-propres et non de l’amour. Marguerite Gautier,
avec une amertume lucide, l’explique à son jeune amant, fauché à cette échelle
de valeurs monétaires vertigineuses :
« Nous avons des amants égoïstes qui dépensent leur fortune non pas pour
nous comme ils disent, mais pour leur vanité. […] Nous ne nous appartenons
plus. Nous ne sommes plus des êtres mais des choses. Nous sommes les premières
dans leur amour propre, les dernières dans leur estime. »
Un amant de cœur, une fleur à la
main, une larme à l’œil, comme dit Marguerite, faisant secrètement antichambre tandis que le « payeur »
(comme disait déjà Ninon de Lenclos) est encore dans la chambre, c’est donc comme une revanche de l’amour sur
l’amour-propre épidermique.
Il faut dire aussi que la jeune Marie Duplessis, prise en mains par son
premier amant aristocrate, en reçut éducation et manières (elle joue au piano l’Invitation à la valse de Weber, même si
elle avoue buter sur un passage en dièse), alors que, six ans auparavant, elle
ne savait pas écrire son nom comme elle le confesse sans fard à Armand. Elle
est spirituelle, lit Manon Lescaut,
et ne rate pas une première à l’Opéra ou au théâtre, terrain de chasse certes,
où elle ne passe jamais inaperçue malgré son élégante discrétion : un
noble amant se doit aussi d’être fier de la femme qu’il affiche à son bras.
Elle tiendra un salon littéraire et politique. D’ailleurs, le fidèle Comte de
Perregaux l’épouse à Londres, la faisant comtesse même si lassée, elle rentre à
Paris, reprend son ancienne vie et meurt l’année suivante, après un an d’amour
avec Alexandre Dumas fils qui l’immortalise en Marguerite Gautier.
Elle habitait Boulevard de la Madeleine, mais Dumas fils lui donne un
« magnifique appartement » Rue d’Antin.
Le rideau se lève sur un vaste salon digne d’elle.
Réalisation
« Pour être moderne, soyons classique ! » s’exclamait Jean
Cocteau au début des années 20 pour protester contre certaines dérives
artistiques. Depuis un demi-siècle déjà, on redoute, au lever de rideau d’une
œuvre classique, le traitement, souvent affligeant que va lui infliger un
metteur en scène en mal d’originalité, qui se sentirait déshonoré de
respecter l’œuvre pour ce qu’elle est. Austères en ligne, n’était-ce la sombre
beauté du ronce de noyer aux délicates veinures fondues de marron, ces murs
lisses tissent une élégante et sobre harmonie sur laquelle affleure l’efflorescence
de robes floues des femmes, des dames, en délicates teintes pastels, parme,
vaguement rose, bleu pâle, paille, délivrées du carcan des crinolines ou raides
cerceaux mortificateurs qui auraient signé, avec des coiffures datées, une époque précise. Les habits des
hommes sont aussi des smokings libérés d’un temps figé, celui des courtisanes
célèbres ayant eu pour butoir la Grande Guerre.
La scène n’est pas encombrée de meubles : tentures dorées sur le
miel ambiant, candélabres, ce canapé noir déjà funèbre qui, à la couleur près,
pourrait être Récamier, sauf que les dames, avec la nonchalance des Femmes au jardin de Monet ou autres
peintres, préfèrent s’assoir souplement par terre, fleurs écloses épanouies sur
les pétales étales de leur robe, qui ont toute l’élégance raffinée de costumes de Katia
Duflot.
Ce beau monde semble plus le monde que le demi-monde, sans doute assez
juste historiquement pour Marie Duplessis qui tenait salon mondain, littéraire
et politique, les amants protecteurs pouvant aussi, recevant chez leur maîtresse,
y recevoir des gens d’un autre monde qui n’auraient jamais été reçus dans le
leur, pour brasser officieusement des affaires impossibles à étaler au grand
jour officiel. Mais cette élégance, c’est sans doute aussi une façon pour la
metteur en scène à l’origine, puis sa réalisatrice, sa décoratrice et sa
costumière, beau quatuor de dames, de dignifier ces femmes souvent décriées et
réprouvées par la morale ambiante de surface de leur société corsetée dans les
préjugés. On rappellera que, par la volonté d’Audrey Hepburn de faire
porter à son héroïne, une humble call girl, une robe noire de Givenchy et de
magnifiques chapeaux, la modeste Holly de Diamants
sur canapé, atteint à une sorte de mythe de l’élégance féminine. C’est
justement au nom de ces belles manières dont devaient faire montre en public
les courtisanes, pour racheter par la forme le jour l’informalité de leurs nuits,
qu’on s’étonne de la familiarité de ces bises prodiguées dans la première
scène.
On apprécie le même décor varié, contraste vif avec le salon canaille de
Flora, olé olé précisément avec ces toréros de mauvais goût, ces bohémiennes. Le
regard complice mais égrillard de Flora à son amie au premier acte en était
déjà une aguicheuse annonce et sa danse affriolante, robe et jambes fendues,
affolant ses invités et le public, est une élégante bacchanale de la
sculpturale Laurence Janot, qui nous émerveille toujours en artiste
complète, jouant ici, de crédible façon, l’envers, le revers de Violetta :
ludique et non pudique, dominatrice même avec son marquis, bien campé par le
mince, juvénile et joyeux Frédéric Cornille. C’est aussi un contraste
bien vu avec le sombre baron bourru, bourré sans doute, de Violetta, incarné
solidement par Jean-Marie Delpas qui, dès sa première apparition, préfigure
la meurtrière jalousie frustrée puisque c’est lui qui sera blessé dans le duel
qui l’opposera à Alfredo. Carl Ghazarossian est le Gaston qui complète
au mieux et ferme la trilogie des fêtards particularisés. Dans ces rôles
secondaires, forcément nécessaires, la révélation, c’est Carine Séchaye en Annina, voix claire et figure touchante, plus de suivante
confidente que de chambrière et garde-malade de la courtisane. À l’acte II,
c’est une juste attitude de reproche qu’elle manifeste envers l’inconscience
d’Alfredo qui n’a pas l’air de voir que quelque chose cloche dans le pied sur
lequel il vit.
Cette subtile attention à tous les personnages est comme une signature de
Renée Auphan qui a toujours rendu l’opéra au théâtre, à un théâtre qui n’ignore
ni le cinéma ni la télévision, par un travail d’acteurs qui bannit toute
outrance du jeu qui y deviendrait insupportable dans les gros plans. Heureuse
idée, justement, de faire vivre une de ces silhouettes, c’est le cas du Docteur
Grenvil, incarné en de trop brèves phrases par la sombre voix d’Antoine
Garcin, mais qui existe ici, même muet, dans l’acte II puisque, belle
trouvaille, visiteur dans l’heureuse campagne de Violetta et Alfredo, il en
signifie certes et qu’elle va mieux mais que la maladie est toujours là,
devenant le confident privilégié du jeune amant enthousiaste, donnant une
vérité à un air monologue en général adressé au vent.
Dans cet acte, l’intelligente et belle structure unique du décor de Christine
Marest, permet, avec les éclairages expressifs et différenciés de Roberto
Venturi, sans hiatus, le changement, le passage du I à l’acte II campagnard :
des plantes d’agrément, un canapé et un fauteuil beige clair, plus marqués néo
Louis XV Second Empire ou 1900, et des vêtements intemporels d’Alfredo, sur les
mêmes parois marrons allégées de lumière, des camaïeux de bis, bistre, crème, miel
glacé.
Un univers à la paix retrouvée que vient troubler, avec le crépuscule
puis la nuit tombante des rêves de Violetta, l’intrusion douce mais violente de Germont,
père d’Alfredo. En costume strict, noir, la raideur d’un col ecclésial lui
donne l’air sévère d’un pasteur qui n’est pas un bon berger, oiseau
moralisateur de mauvais augure pour la jeune femme rédimée par l’amour, par la
clémence de Dieu, mais condamnée par les hommes. Cependant, Étienne Dupuis,
dans cette mise en scène, n’en fait pas un personnage odieux. La voix est
belle, égale, bien conduite, toute en nuances expressives. Certes, il y a la
culpabilisante image de la fille angélique à la fille perdue, l’inévitable
chantage aux larmes (‘Piangi, piangi, o misera… ») pour les Marie
Madeleine repenties ; il ébauche des gestes de tendresse, hésite à
embrasser Violetta qui le lui demande, mais cela devient plus pudeur que
froideur. À son fils, son air fameux « Di Provenza il mare, il
sol… », devient une tendre berceuse murmurée où le legato, le phrasé, sont d’une émotion qu’il nous fait partager.
Et c’est sans doute aussi la marque de cette production musicale menée
souplement et fermement par Nader Abassi : les airs les plus connus
semblent redéfinis de l’intérieur, leur rythmique, souvent savonnée, retrouvée,
met en valeur chaque mot, en polit le sens, nous émerveillant de
la subtilité verdienne parfois gommée par des excès vocaux. On trouve ces
qualités dès les premières strophes d’Enea Scala, un Alfredo que sa
virilité vocale n’empêche pas de ciseler avec une impeccable aisance précise
les triolets de son « Brindisi » que peu de ténors réussissent dans
leur finesse, détaillant avec ivresse son bonheur ou proférant de convaincante
façon sa douleur et son remords de l’insulte publique à la femme aimée.
Nicole Car, par sa silhouette élégante, sa grâce, son sourire, la finesse de son
jeu expressif, est une digne Violetta, de grande classe. Elle se tire
parfaitement de ses répliques désinvoltes aux compliments du jeune amoureux ;
son récitatif méditatif, dans la tradition baroque des affects opposés comme ceux
d’une Donna Elvira, est touchant mais, vite, la voix s’assèche dans les aigus,
raidit. On sent l’effort dans la
vocalise la plus haute qui monte au ré bémol avant d’amorcer la cabalette
vertigineuse qu’elle couronnera d’un aigu tenté, effleuré, mais prudemment glissé
à la note inférieure. Cependant dans sa grande scène de l’acte II avec le père,
dans une tessiture moins tendue, elle bouleverse de bout en gout : tout
est exprimé dans une douloureuse douceur, piano ou pianissimo, et son
partenaire y répondant par un art consommé, c’est bien un sommet émotionnel
rare, pathétique sans pathos, que nous donnent ces deux grands artistes.
Nader Abassi,
d’entrée, fait naître la nostalgique brume de l’ouverture,
comme un rêve évanescent, gommant les « zim-boum-boum » percussifs de
l’accompagnement un peu forain, qui contrastera avec l’éclat brillant de la fête.
Il semble parfois tirer de l’ombre de la fosse des couleurs
instrumentales qu’on entend rarement, notamment dans le récitatif de Violetta.
Même la joyeuse cohue des chœurs (Emmanuel Trenque) est exempte de
débordements autres que festifs, et réglés par la mise en scène. Un grand
raffinement.
Opéra de
Marseille
La traviata,
de Verdi
23 décembre 2018 14:30
26 décembre 2018 20:00
28 décembre 2018 20:00
31 décembre 2018 20:00
02 janvier 2019 20:00
Direction
musicale Nader ABBASSI
Mise en scène Renée AUPHAN
Réalisée par Emma MARTIN
Décors Christine MAREST
Costumes Katia DUFLOT
Eclairages Roberto VENTURI
Mise en scène Renée AUPHAN
Réalisée par Emma MARTIN
Décors Christine MAREST
Costumes Katia DUFLOT
Eclairages Roberto VENTURI
Alfredo Enea SCALA
Germont Étienne DUPUIS
Baron Douphol Jean-Marie DELPAS
Gastone Carl GHAZAROSSIAN
Marquis d’Obigny Frédéric CORNILLE
Docteur Grenvil Antoine GARCIN
Le Commissionnaire Florent LEROUX-ROCHE
Giuseppe Wladimir-Jean-Irénée BOUCKAERT
Un Domestique Tomasz HAJOK
Germont Étienne DUPUIS
Baron Douphol Jean-Marie DELPAS
Gastone Carl GHAZAROSSIAN
Marquis d’Obigny Frédéric CORNILLE
Docteur Grenvil Antoine GARCIN
Le Commissionnaire Florent LEROUX-ROCHE
Giuseppe Wladimir-Jean-Irénée BOUCKAERT
Un Domestique Tomasz HAJOK
Orchestre et
Chœur de l’Opéra de Marseille
Photos : Christian Dresse :
1. Les joyeux fêtards ;
2. Femmes fleurs, non fleurs du mal ;
3. Une Violette parme (Car);
4. Le Docteur et Alfredo (Garcin, Scala) ;
5. La danse affriolante de Flora (Janot);
6. Un salon olé olé (Cornille, Janot, bohémiennes) ;
7. Violetta et Germont (Car, Dupuis) ;
8. Annina et Violetta mourante (Séchaye, Car).
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