L’ÉCOLE DES FEMMES
de Molière
Marseille,
Théâtre du Gymnase,
21 mars 209
La jeune et le vieux, la donzelle et le
barbon
Toute une tradition culturelle,
documentée largement depuis le Moyen-Âge, en fait sujet de dérision, de
divertissement, carnavalesque, de farce. Dans notre Europe méridionale, un folklore
immémorial atteste abondamment la vivacité du thème : fêtes printanières de la
fertilité, on élit la Belle de Mai, on lui donne pour époux idéal le plus beau
des jeunes hommes, Roi de la jeunesse (cap
del jovent en Occitanie) ; on promène le couple idéal dans les
réjouissances populaires et on vilipende le vieux, très souvent mari officiel
de « la Belle mal mariée » de tant de chansons anciennes, forcément
laid et jaloux : renversement festif et fictif, compensation et
correctif, par le rêve, de la réalité
sociale : le temps d’un Carnaval.
Cette simple
thématique, la jeunesse triomphant en son désir naturel de la convention
sociale qui livre au vieux, détenteur d'argent et de pouvoir, la possession de la
jeune, cœur cruel de la Commedia dell’Arte, nourrit une vive veine romanesque
et théâtrale de l’Espagne du Siècle d’Or. Molière, prenant son bien où il le
trouve, y abreuve souvent sa verve, empruntant même au jésuite Baltasar Gracián
son fameux : « Il n’y a plus d’enfants » du Malade imaginaire. On
connaît la source directe de L’École des
femmes, La Précaution inutile de
Scarron, qui ira jusqu’au Beaumarchais, Paisiello et Rossini du Barbier de Séville, pièce
« espagnole » : Scarron puise sa pièce dans une nouvelle de la
romancière María de Zayas qui, avec sa
compagne, la dramaturge Ana Caro Mallén, forme un couple exceptionnel de femmes
libres, vivant de leur plume dans la misogyne Espagne du Siècle d’Or. Leurs
œuvres illustrent déjà un combat du féminisme, réclamant égalité et culture
pour les femmes ; la seconde, dans une de ses pièces ayant survécu, crée
une héroïne, déguisée en homme qui, renversant le mythe, force le volage Don
Juan, épouseur à toutes mains, au mariage officiel. La première, dans ses
nouvelles, aux héroïnes d’une rare exigence sexuelle, condamnées par
l’Inquisition pour leur crudité, dans El prevenido engañado (La Précaution inutile de Scarron),
dessine un héros courant de femme en femme et toujours déçu par elles, par leur
fallacieuse intelligence, qui décide de se fabriquer l’épouse modèle : une
enfant qu’il enferme pour la faire à ses goûts. Sa hantise maladive de
l’adultère en fera le cocu vaincu par ses propres armes : l’inculture qu’il
a inculquée à la jeune fille fait de sa femme une innocente adultère.
Dans une
société patriarcale où l’état fonctionne comme une famille et la famille comme
un état, dans la verticalité Père, Roi, et Dieu au-dessus, la fille, avec le
sceau de la virginité, passe du père au mari et celle qui n’en pas, au couvent
ou reste la duègne, la vieille fille veillant jalousement sur la virginité des
nièces. Dans les conditions d’enfermement de la femme dans une société misogyne,
Don Juan, ne l’aborde pas avec l’autorité d’un père ni au nom de Dieu, il
laisse parler la nature, de sexe à sexe, d’égal à égal : le libertin est
le paradoxal libérateur de la femme[1].
On peut révéler d’autres sources
probables à Molière : des Nouvelles
exemplaires de Cervantes, qui ont un tel succès en France, El celoso extremeño (‘le jaloux d’Estrémadoure’) ;
son entremés (saynète intercalée ente
les journées d’une comedia) El viejo celoso, ‘Le vieux jaloux’ œuvres
illustrant le fantasme et proverbe espagnol d’alors : La mujer en casa con la pierna quebrada , ‘ La femme, à la
maison et la jambe cassée’, pour éviter d’en faire une coureuse. On en trouve
trace jusqu’à Viridiana de Buñuel,
et, plus que dans ce film invoqué dans son À
propos par Stéphane Braunschweig, dans Tristana du même cinéaste espagnol qui,
après s’être émancipée par la culture et avoir fui avec un jeune amant, Horace (comme
dans Molière), reviendra au bercail du vieux et finira cloîtrée, jambe amputée,
mais après avoir facilité la mort de son geôlier.
La dame sotte de Lope de
Vega
Cependant, il
me semble que, sinon la situation, le modèle le plus proche de l’Agnès de
Molière se trouve dans la Finea de La
dama boba (1613), ‘La dame sotte’ de Lope de Vega. Deux sœurs antithétiques : l’une
est un bel esprit, l’autre n’a pas d’esprit du tout. La première entretient en
la demeure une savante académie (comme les futures Femmes savantes de Molière), la seconde désespère son père qui lui
offre vainement les meilleurs maîtres, apparemment pour rien, écartelé entre
ses deux filles, espérant toujours
« Qu’une sache bien plus et
l’autre beaucoup moins. »
Un père aux principes rigides sur
l’éducation des filles que ne désavouerait pas notre Arnolphe, et pourtant
libéral puisqu’on danse et chante dans une maison largement ouverte aux beaux
esprits invités par sa savante fille, et à ceux qui courtisent la sotte. Dans
son ingénuité, celle-ci assène à son père des vérités aussi cruelles que celles
d’Agnès prodigue à Arnolphe ; il y a même une scène savoureuse où elle
raconte innocemment s’être laissée, au premier pas, enlacer par un galant dans
l’escalier, parce qu’alors cela lui a « paru bien » ; le père
s’en scandalisant, elle rend l’embrassade au galant comme Agnès la révérence à
Horace, pour s’en « désenlacer ». Son père l’exhortant à ne se laisser
embrasser que par un mari, elle n’aura de cesse que de s’en choisir un, l’amant
de sa sœur, rendue, dans la tradition néo-platonicienne, intelligente par
l’amour, métamorphose qui l’émerveille :
Amour,
étranges effets,
Qui de ta scïence naissent
Car des ténèbres épaisses
Tu tires les plus niais,
Faisant parler les muets,
Qui de ta scïence naissent
Car des ténèbres épaisses
Tu tires les plus niais,
Faisant parler les muets,
Et que l’ignorance cesse.
École d’hier pour filles d’aujourd’hui ?
Actualité ?
L’illusion en un progrès continu
d’une Histoire linéaire n’est hélas plus de mise à nos jours. Les civilisations
sont mortelles et les avancées sociales et sociétales, morales (des mœurs), ne
sont jamais acquises, on le voit aujourd’hui, et nécessitent un combat
permanent pour les défendre. Cependant, malgré de dangereuses percées
obscurantistes, le statut actuel de la femme, du moins dans notre culture
contemporaine, semble être une victoire du féminisme militant contre la
misogynie toujours latente d’une société à lourd héritage patriarcal. C’est
pourquoi on se demande d’abord pourquoi Stéphane Braunschweig donne un traitement moderne à cette histoire
ancienne, suivant l’académisme déjà bien vieux de la « modernisation » des œuvres
scéniques mis en faveur, dans les années 70, par les Ponnelle et Chéreau :
sentant bien fort son demi-siècle usagé. Certes, notre époque, heureusement libérale
en matière de couple, a vu des Eddie
Barclay ou des Yves Montand
convoler (et engendrer) avec des jeunesses, mais on ne sache pas qu’ils aient
fait choix d’oiselles incultes ou d’oies blanches simplement parées de la
joliesse de leurs plumes ; on pourrait même témoigner plus personnellement
de l’intense bonheur du barbon passionnément attaché à cultiver, autant que le
jeune corps, l’esprit d’une belle, lui donnant la liberté sur les ailes
irremplaçables de la culture. On voit même aujourd’hui le haut et frappant
exemple, inverse en genre, d’un couple illustre, semble-t-il construit, au
départ, sur la culture.
Corps
en vitrine et langage du corps
Cependant, on est vite capté par une
évidence visuelle et, plus que sur le droit à la culture de la femme, Braunschweig
met en scène, en images troublantes, sur fond de misogynie du héros principal,
le désir à la limite du viol, l’irrépressible
appel de la chair, le langage du corps. Un corps aujourd’hui mis en
vitrine.
Le texte dit : « La scène
est dans une place de ville. » C’est une lumineuse salle de sport qui la
remplace : deux bancs de repos, sac, deux bicyclettes plantées au sol,
et l’immense miroir narcissique, ou déceptif, des satisfactions ou doutes des
silhouettes et musculatures cultivées et préservées. Encore. Deux amis pédalent
de conserve, côte à côte, et de concert : ils se concertent, déconcertent,
dissertent dans la dynamique d’un pédalage d’hommes mûrs mais sportifs, sur
le mariage, le danger du cocuage et des commérages, Chrysalde, avec une
élégance de diction (Assane Timbo) et de pensée distanciée d’humour
d’honnête homme qui sait relativiser les choses, Arnolphe, ironisant sur les
cocus avec l’arrogance de tel qui se croit au-dessus du lot et des lois fatales
pesant sur les maris, malgré le conseil de prudence de son ami qui craint pour
lui un effet boomerang :
"Car enfin il faut craindre un revers
de satire."
Il faut convenir ici de la
trouvaille de Braunschweig : Arnolphe, barbon, grison, pas encore chenu en
cheveux mais collier de barbe grise, pédalant avec une verte vigueur, semble courir après sa jeunesse sur son
vélo : immobile. Combat perdu d’avance.
Il éponge sa sueur, s’habille :
c’est apparemment un cadre mûr mais dynamique, agile, ou plutôt, agité, bourré,
comme sans doute de vitamines et de dopants, de tics, de tocs, un toctoc, un
toqué, obsessionnel du cocuage (Chrysalde parle de « marotte), misogyne
sans faille mais féru paradoxalement du mariage avec une femme toute
jeune. Il n’a pas la circonstance atténuante du démon de midi, cette
fulgurance du désir pour un être plus jeune qui prend par surprise un être dans
la fragilité de l’âge mûr. Chez lui, sans doute homme d’affaire, c’en est une
longuement et froidement calculée, planifiée, préparée, nous dirions
perpétrée : l’indigne séquestration d’une gamine à ses fins destinée, à
ses goûts rétrogrades, à sa consommation, qu’il a décidé, dans sa
monstrueuse expérience, de « rendre idiote autant qu'il se pourrait ». Sa
phobie des femme « habiles », intelligentes, est telle que, résumant
ce qu’il attend égoïstement d’une épouse,
« savoir prier Dieu, m'aimer,
coudre, et filer »,
Il avoue :
«Tant, que j'aimerais mieux une laide
bien sotte,
Qu'une femme fort belle, avec
beaucoup d'esprit.»
On semble loin des Femmes savantes, où l’amant d’Henriette,
Clitandre, jeune mais guère moins borné que Chrysale, apparemment libéral, a
une tirade condescendante envers les femmes, proclamée et déclamée de toute la
hauteur de sa supériorité masculine :
Je consens qu’une femme ait des
clartés de tout
Mais je ne lui veux pas la passion
choquante
De se rendre savante afin d’être
savante,
Et j’aime que souvent, aux questions
qu’on fait,
Elle sache ignorer les choses qu’elle sait.
Le savoir n’appartient qu’aux
hommes. Chez les femmes, il est inavouable. Sois
belle et tais-toi. Mais Arnolphe, pour autant, n’a pas choisi un laideron. Et Claude
Duparfait, vif,
nerveux, visage et corps en mouvements parlants même dans le silence, laissant
sentir la faille intime chez ce tortureur torturé, laisse percevoir le désir
dès qu’on le verra près d’Agnès.
C’est
sans doute la réussite de cette réalisation, le fil du désir, l’appétit de la
chair, l’érotisme, grivois ou discret, qui tisse cette pièce au titre déjà
connoté pour les contemporains, cette École
des femmes faisant clin d’œil malicieux à L’Escole des Filles ou la
Philosophie des dames (1655), célèbre mais
condamnée, deux dialogues croisés de deux cousines, l’innocente et la
rouée, sur le plaisir au féminin en connaissance précise du désir et corps
masculins. La salle de sport, érotisation du corps préparé au plaisir sexuel
(quand, comme souvent, le sport n’est pas une perversion du moyen devenu fin en
soi, face au miroir muet et non face aux yeux amoureux d’autrui) ; le retard des domestiques Alain et
Georgette (remarquables Laurent Caron et
Ana Rodriguez, puissants de tranquille présence voluptueuse) faisant
lambiner Arnolphe à la porte, puis accourant, elle en déshabillé, lui en
débraillé, ajustant leurs vêtements dans le désordre d’une rencontre sexuelle
dérangée par l’arrivée intempestive du maître, bredouillant des excuses au
double sens érotique, elle :
« Je
souffle notre feu »,
le
valet expliquant :
« J'empêche,
peur du chat, que mon moineau ne sorte »,
petit
oiseau du sexe masculin, chat au masculin de celui de la femme, qui sera celui
d’Agnès, mort, comme sans doute, la virginité.
Déjouant
intelligemment l’artificielle contrainte du lieu unique imposé par un
classicisme interprétant abusivement Aristote, Braunschweig joue de rideaux transparents qui, avec
l’effet miroir gardé du premier tableau, donne une profondeur séduisante et
convaincante à la scène : Agnès, sur un lit, dans la pose mythique de la
Lolita du film de Stanley Kubrik, en nuisette troublante, nonchalamment
sur le ventre, une jambe repliée sur elle, en vitrine, encore défendue par le
voile transparent, est l’objet du désir par ce corps cultivé dans la salle de
sport. Chez Arnolphe, en costume, allongé près d’elle presque nue, ou lorsque,
ingénue ou perverse, elle se trémousse sur ses genoux en lui contant ses
journées sans lui, on sent planer, au-delà de la violence de la situation, chez
ce prédateur, la tentation du viol. Génie de l’acteur ? On croit sentir sa
voix baisser en volume, s’enrayer, s’enrouer doucement comme lorsqu’on est noué
de désir : oui, la voix du désir. Lorsqu’enfin, à bout d’arguments devant
une Agnès qui a gagné soudain, sinon l’intelligence naturelle qu’elle a, la
culture qu’il lui a jalousement refusée, le repousse en lui opposant l’image
juvénile d’Horace, ce digne Monsieur de la Souche, bien sous tous rapports, à
qui tout réussit, parvenu qui a peut-être acheté un titre ronflant, dans un accès frénétique, arrache ses vêtements,
semblant vanter, vendre son corps encore montrable comme sans doute ses
marchandises, nous avons une scène terrible où le grotesque le dispute au pathétique,
qui ferme le cercle charnel ouvert dans un gymnase. Et il pourrait se
désespérer à dire, en vers, comme je l’ai entendu en salle de sport, en prose : « À
quoi bon me tuer à faire du sport si elle veut pas coucher avec moi ? »
Évidemment,
quand le printemps du désir parle, que pouvait le barbon face au jeune homme ?
Non que cet Horace (Glenn
Marausse) en jeans, baskets, T-shirt et blouson, aux gestes
et accent de jeune d’aujourd’hui, chantant « Volare…»… dont Arnolphe
reprend ou imite, comme il imiterait pauvrement l’inimitable jeunesse, les « ho,
ho », semble un irrésistible Don Juan au physique avantageux, même pas :
mais il a ce charme attendrissant, cette innocence qu’on aime chez les jeunes et
qui le destine, tout naturellement à l’innocente et juvénile Agnès.
Certes, on
peut s’étonner que cette pauvre jeune fille cloîtrée par l’abus de pouvoir du
tyrannique barbon, en tenue légère et petit short sexy,
arbore toujours, sur son nez mutin, un désarmant sourire et une constante bonne
humeur et que, de son intérieur, elle paraisse autant que l’externe jeune homme,
une fille de son temps par l’accent, les mimiques, la gestuelle. Mais (on en a vu
des Agnès !), Suzanne
Aubert est irrésistible, comment dire ? de grâce sans gracieuseté,
d’un naturel direct, une sorte de prosaïsme joyeux, une sorte de gouaille naïve
dans la leçon répétée sur les devoirs de la femme, grand moment de théâtre à la
fois drôle mais terrible par le contenu, dont sa contagieuse bonne humeur
désamorce la noirceur sinistre. À la façon dont, en gros plan projeté, armée d’une grosse
paire de ciseaux, comme un adieu à l’enfance elle déchiquète ses photos
anciennes semble-t-il, comme on l’a vue caresser ou agresser le chat, quand
elle énonce, avec une moue et un regard, on ne sait si ingénu ou pervers :
« Le petit chat est mort », on se demande si elle n’en prononce pas
le meurtre rétrospectif. Ou la mort annoncée de sa virginité et son
émancipation de la férule du tyran.
Du mariage
Du mariage
Georges Favre (Enrique),
Thierry Paret (Oronte), ami et père
d’Horace, par leur diction et allure dignes d’un meilleur sort, sont le ressort
nécessaire à l’achèvement heureux d’une intrigue qui tourne mal. Pas de deus
es machina ici, de miraculeuse intervention mais, derrière la convention,
une réalité sociale que l’on ignore en matière de mariage à l’époque : la
violence des pères en violation avec le droit canon religieux du mariage. Le
Concile de Latran (1215), confirmé par les dernières sessions du Concile de Trente
(1545-1563) fait du mariage l’union de deux libres volontés[2] dès l’âge nubile (12 ans pour les filles, 14 pour
les garçons), sans nécessité de l’autorisation des parents et, pour Latran,
sans même besoin d’un prêtre. Le droit civil, pour sauvegarder les intérêts
politiques et économiques des grandes familles, élève la majorité pour le
mariage à 25 ans pour les filles et 30 pour les garçons sous peine d’être
déshérités s’ils n’ont pas l’accord des parents. Oronte a marié Horace sans le
lui dire, abus de pouvoir parental. Arnolphe prétend épouser Agnès en contrevenant
à l’Article XII du Concile de Trente qui déclare « nul le mariage entre le
ravisseur et la personne ravie tant qu’elle est en sa possession » et n’a
pas donné son libre consentement.
D’où la quantité de rapts consentis entre amants fuyant
la tyrannie parentale, des mariages clandestins, déconseillés par l’Église mais
non désavoués (astuce de Don Juan qui en fait collection). Et l’on remarquera,
au-delà des lois de la bienséance théâtrale, que, le prêtre absent, c’est le
notaire qui prolifère. C’est pourquoi, quand on étudie le XVIIe siècle,
plus que la misogynie, poncif usé, c’est ce que j’appelle la gérontophobie, la
haine des vieux, qui frappe le chercheur[3].
L'École des femmes
de Molière
de Molière
Marseille,
Théâtre du Gymnase
du 20 au 22 mars 2019 à 20h
Mise en scène, scénographie : Stéphane Braunschweig
Collaboration artistique : Anne-Françoise Benhamou
Collaboration à la scénographie : Alexandre de Dardel
Costumes : Thibault Vancraenenbroeck
Lumière : Marion Hewlett
Son Xavier : Jacquot
Vidéo : Maïa Fastinger
Avec Suzanne Aubert : Agnès ; Laurent Caron : Alain ; Claude Duparfait : Arnolphe ; Glenn Marausse : Horace ; Thierry Paret : Oronte ; Ana Rodriguez : Georgette ; Assane Timbo : Chrysalde ; Georges Favre : Enrique.
du 20 au 22 mars 2019 à 20h
Mise en scène, scénographie : Stéphane Braunschweig
Collaboration artistique : Anne-Françoise Benhamou
Collaboration à la scénographie : Alexandre de Dardel
Costumes : Thibault Vancraenenbroeck
Lumière : Marion Hewlett
Son Xavier : Jacquot
Vidéo : Maïa Fastinger
Avec Suzanne Aubert : Agnès ; Laurent Caron : Alain ; Claude Duparfait : Arnolphe ; Glenn Marausse : Horace ; Thierry Paret : Oronte ; Ana Rodriguez : Georgette ; Assane Timbo : Chrysalde ; Georges Favre : Enrique.
Photos :
1. Alain, Arnolphe, Georgette (©Simon Gosselin);
2. Arnolphe, Agnès (©Élisabet Carecchio);
3. Arnolphe, Agnès;
4. Arnolphe, Agnès (©Simon Gosselin)
5. Arnolphe, Chrysalde, Horace, Oronte, Enrique.
[1] Cf Don Juan, le Baiseur de Séville, mon
adaptation du Burlador de Sevilla
prêté à Tirso de Molina, éditions de l’Aube, 1993, Préface, et la nouvelle
version, Éditions Muse, 2017. Voir aussi mon essai D’un temps d’incertitude, Sulliver, 2008.
[2] Voir
ma communication, «Violencia parental y violación canónica: el matrimonio» , Premier
congrès international d’histoire et de pensée moderne : « Baroque,
crise, plis ») , Madrid, 11-14 décembre 2018, (sous presse)
[3] Je
renvoie à mon D’un temps d’incertitude,
Deuxième partie : Incertitude du temps, VII. L’ère des pères ; VII.
Combat de coqs, soleil couchant ; IX L’âge des barbons.